Le vert est à la mode. L'indépendance énergétique, l'épuisement des ressources traditionnelles, leur prix élevé ainsi que la lutte contre le changement climatique sont autant de facteurs qui favorisent le marché des énergies propres. En Espagne, les conditions pour implanter ce secteur sont largement présentes : le soleil et le vent ne manquent pas. De là à leur sortie en bourse, il n'y a qu'un pas. Cependant, certains analystes considèrent que les valeurs liées au marché des énergies renouvelables sont actuellement surévaluées.
Il y a quelques semaines, Iberdrola Renovables, a fait son entrée en bourse. Elle rejoint ainsi sur le marché d'autres entreprises espagnoles spécialisées dans les énergies renouvelables, comme Solaria, Fersa, Abengoa ou Gamesa. Avec un prix d'entrée plus que bas (5,3 euros l'action), elle a déjà séduit plus de 315.000 actionnaires. On l'annonce comme l'une des valeurs les plus importantes du marché espagnol et surtout, comme la première entreprise d'énergies renouvelables au monde.
Et pourtant, Iberdrola Renovables n'est qu'un cas parmis tant d'autres des différentes façons d'investir dans l'énergie renouvelable. Goldman par exemple, parie sur une énergie éolienne d'un nouveau genre ; les entreprises spécialisées dans l'énergie solaire ont vécu un authentique boom sur le marché allemand qui s'est répercuté en Espagne, à petite échelle, avec Solaria. Les biocombustibles ont aussi leurs avantages. Mais un secteur émergent, cependant, présente toujours un risque : se transformer en bulle spéculative. Le secteur cotise plus que le reste du marché, et bien que son schéma de transaction offre des points positifs, de nombreux revers ont déjà été enregistrés.
La reine des énergies renouvelables reste pour l'instant l'énergie éolienne : produisant plus de 70% du total des énergies renouvelables sur le territoire espagnol, elle est sur le point de faire de l'Espagne une référence en la matière. Le potentiel de ce secteur n'échappe pas aux investisseurs qui sont de plus en plus tentés par les entreprises écologiques.
Sur le marché espagnol, un des cas les plus remarquables est celui d'Acciona qui accumule une revalorisation de plus de 63% cette année et qui situe sa capitalisation boursière à 14,4 milliards d'euros. Les analystes fixent le prix objectif de ses actions à 294 euros. Acciona vend donc du vent et elle gonfle. Le groupe a prévu de créer une nouvelle filiale dans le secteur des énergies renouvelables à travers la fusion de ses actifs avec ceux d'Endesa. Cette fusion engendrera une nouvelle entreprise qui pourrait atteindre 5.000 megawatts de potentiel éolien. Les prévisions annoncent même une hausse de 12.000 MW pour 2009. Le fabricant d'aerogénérateurs Gamesa est aussi en bonne position. Au cours du présent exercice, ses actions ont été revalorisées à près de 50%, situant sa capitalisation boursière à plus de 7 milliards d'euros.
Toujours dans le secteur éolien, Duro Felguera, dont l'une des spécialisations est de fabriquer des composants pour les parcs éoliens a présenté une hausse à la bourse de plus de 22% cette année. Sa capitalisation boursière approche presque le milliard d'euros.
Quant à l'énergie solaire, la débutante Solaria brille en bourse depuis son arrivée sur le marché. Ses actions ont été revalorisées de plus de 110%...
Beaucoup d'entreprises parient donc déjà sur les Energies éoliennes et solaires même si pour l'instant, elles ne sont pas encore compétitives par rapport aux énergies conventionelles (charbon, nucléaire, gaz, eau). Elles ont besoin de contrôle pour les appuyer. Le soutien administratif est aussi important. Justement, en Espagne, les mesures de contrôle ont été modifiées l'année passée et "la sécurité juridique est maintenant totale", d'après Ignasi Nieto, Secrétaire Genéral de l'Energie. Pour Norbolsa, "une nouvelle période de stabilité s'ouvre pour la rémunération de l'énergie éolienne jusqu'à 2012, période à laquelle on révisera ces mesures de contrôle ". De fait, les risques pour Iberdrola Renovables se limitent aux conditions de contrôle, au prix des turbines et aux compétences en terme de développement de projet.
Src: http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/52629.htm
Actualités - économie d'énergie, énergie solaire
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L'énergie selon Wikipédia
L'énergie (du grec : ενεργεια, energeia, force en action[1]) est la capacité d'un système à produire un travail entraînant un mouvement, de la lumière ou de la chaleur. C'est une grandeur physique qui caractérise l'état d'un système et qui est d'une manière globale conservée au cours des transformations. Dans le Système international d'unités, l'énergie s'exprime en joul
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Formes d’énergie
L’énergie se manifeste sous diverses formes :
- l’énergie cinétique d’une masse en mouvement ;
- l’énergie potentielle des divers types de forces s’exerçant entre systèmes ;
- l’énergie électromagnétique par exemple la lumière.
On qualifie également l’énergie selon la source d’où elle est extraite ou le moyen par lequel elle est acheminée: l’énergie nucléaire, l’énergie de masse, l’énergie solaire, l’énergie électrique, l’énergie chimique, l’énergie thermique, l’énergie éolienne... L’énergie mécanique désigne la combinaison de l’énergie cinétique et de l’énergie potentielle mécanique.
Principe de conservation de l'énergie [modifier]
L'énergie ne peut ni se créer ni se détruire mais uniquement se transformer d'une forme à une autre (principe de Mayer) ou être échangée d'un système à un autre (principe de Carnot). C'est le principe de conservation de l'énergie.
Ce principe empirique a été validé, bien après son invention, par le théorème de Noether. La loi de la conservation de l'énergie découle de l'homogénéité du temps. Elle énonce que le mouvement ne peut être créé et ne peut être annulé : il peut seulement passer d'une forme à une autre. Afin de donner une caractéristique quantitative des formes de mouvement qualitativement différentes considérées en physique, on introduit les formes d'énergie qui leur correspondent
Historique
Le mot énergie vient du bas-latin energia qui vient lui-même du grec ancien ἐνέργεια (energeia), qui signifie « force en action »[1], par opposition à δύναμις (dynamis) signifiant « force en puissance ».
L’énergie est un concept ancien. Après avoir exploité sa propre force, celle des esclaves, des animaux, l’homme a appris à exploiter les énergies contenues dans la nature (d’abord les vents, énergie éolienne et les chutes d’eau, énergie hydraulique) et capables de lui fournir une quantité croissante de travail mécanique par l’emploi de machines : machines-outils, chaudières et moteurs. L’énergie est alors fournie par un carburant (liquide ou gazeux, énergie fossile ou non).
L’expérience humaine montre que tout travail requiert de la force et produit de la chaleur ; que plus on « dépense » de force par quantité de temps, plus vite on fait un travail, et plus on s’échauffe.
Comme l’énergie est nécessaire à toute entreprise humaine, l’approvisionnement en sources d'énergie est devenu une des préoccupations majeures des sociétés humaines.
Énergétique
Dans les sociétés industrielles, l'activité humaine passe par la fourniture d'énergie électrique produite par des matières premières, principalement charbon, gaz naturel, pétrole et uranium ; on parle alors d'énergie fossile ; ces matières premières sont appelées par extension « énergies ». On parle aussi d'énergies renouvelables lorsque l'on utilise l'énergie solaire, l'énergie éolienne ; l'énergie hydraulique des barrages est la plus importante des énergies renouvelables. (Voir aussi : politique énergétique.) L'énergie est un concept essentiel en physique, qui se précise depuis le XIXe siècle.
On retrouve le concept d'énergie dans toutes les branches de la physique :
- en mécanique ;
- en thermodynamique ;
- en électromagnétisme ;
- en mécanique quantique ;
- mais aussi dans d'autres disciplines, en particulier en chimie.
L'énergie renouvelable, un moteur vert pour les marchés
Mots-clés : energies renouvelables