Actualités - économie d'énergie, énergie solaire

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L'énergie (du grec : ενεργεια, energeia, force en action[1]) est la capacité d'un système à produire un travail entraînant un mouvement, de la lumière ou de la chaleur. C'est une grandeur physique qui caractérise l'état d'un système et qui est d'une manière globale conservée au cours des transformations. Dans le Système international d'unités, l'énergie s'exprime en joul


Formes d’énergie

L’énergie se manifeste sous diverses formes :

On qualifie également l’énergie selon la source d’où elle est extraite ou le moyen par lequel elle est acheminée: l’énergie nucléaire, l’énergie de masse, l’énergie solaire, l’énergie électrique, l’énergie chimique, l’énergie thermique, l’énergie éolienne... L’énergie mécanique désigne la combinaison de l’énergie cinétique et de l’énergie potentielle mécanique.

Principe de conservation de l'énergie [modifier]

L'énergie ne peut ni se créer ni se détruire mais uniquement se transformer d'une forme à une autre (principe de Mayer) ou être échangée d'un système à un autre (principe de Carnot). C'est le principe de conservation de l'énergie.

Ce principe empirique a été validé, bien après son invention, par le théorème de Noether. La loi de la conservation de l'énergie découle de l'homogénéité du temps. Elle énonce que le mouvement ne peut être créé et ne peut être annulé : il peut seulement passer d'une forme à une autre. Afin de donner une caractéristique quantitative des formes de mouvement qualitativement différentes considérées en physique, on introduit les formes d'énergie qui leur correspondent

La foudre illustre généralement l'énergie à l'état naturel. Paradoxalement elle en contient assez peu. Sa violence vient surtout de la rapidité et de l'extrême localisation du phénomène.

Historique

Le mot énergie vient du bas-latin energia qui vient lui-même du grec ancien ἐνέργεια (energeia), qui signifie « force en action »[1], par opposition à δύναμις (dynamis) signifiant « force en puissance ».

L’énergie est un concept ancien. Après avoir exploité sa propre force, celle des esclaves, des animaux, l’homme a appris à exploiter les énergies contenues dans la nature (d’abord les vents, énergie éolienne et les chutes d’eau, énergie hydraulique) et capables de lui fournir une quantité croissante de travail mécanique par l’emploi de machines : machines-outils, chaudières et moteurs. L’énergie est alors fournie par un carburant (liquide ou gazeux, énergie fossile ou non).

L’expérience humaine montre que tout travail requiert de la force et produit de la chaleur ; que plus on « dépense » de force par quantité de temps, plus vite on fait un travail, et plus on s’échauffe.

Comme l’énergie est nécessaire à toute entreprise humaine, l’approvisionnement en sources d'énergie est devenu une des préoccupations majeures des sociétés humaines.

Énergétique

Relations entre les différents types d'énergies

Dans les sociétés industrielles, l'activité humaine passe par la fourniture d'énergie électrique produite par des matières premières, principalement charbon, gaz naturel, pétrole et uranium ; on parle alors d'énergie fossile ; ces matières premières sont appelées par extension « énergies ». On parle aussi d'énergies renouvelables lorsque l'on utilise l'énergie solaire, l'énergie éolienne ; l'énergie hydraulique des barrages est la plus importante des énergies renouvelables. (Voir aussi : politique énergétique.) L'énergie est un concept essentiel en physique, qui se précise depuis le XIXe siècle.

On retrouve le concept d'énergie dans toutes les branches de la physique :

La France dans les clous du protocole de Kyoto

Les émissions de gaz à effet de serre ont baissé de 2,5% entre 2005 et 2006, respectant le plafond fixé par le protocole de Kyoto, annonçait le ministère de l'Environnement mardi.

Les émissions de gaz à effet de serre de la France sont estimées à environ 541 millions de tonnes équivalent CO2 (MteqCO2) pour l’année 2006, selon l’inventaire finalisé ces derniers jours.

Ces émissions sont inférieures d’environ 4 % au plafond fixé par le protocole de Kyoto pour la période 2008-2012, soit 564 MteqCO2.

"Alors que l’application du protocole de Kyoto a débuté le 1er janvier 2008, la France est l’un des rares pays industrialisés dont les émissions se situent d’ores et déjà en deçà de son engagement international", se félicite le ministère.

La baisse des émissions de gaz à effet de serre entre 2005 et 2006 est évaluée à - 13,8 MteqCO2, soit - 2,5 %.

Cette diminution résulte :

* pour 30 % (soit 4 MteqCO2) : de la baisse des émissions liées au chauffage dans le secteur résidentiel et tertiaire grâce aux efforts en matière d’économies d’énergie et à des conditions météorologiques plus clémentes qu’en 2005
* pour 27 % (soit 3.6 MteqCO2) : de la baisse des émissions liées à la production d’électricité. La production électrique à partir d’énergies renouvelables a progressé fortement entre 2005 et 2006 (+ 9,2 %), la production hydroélectrique ayant en particulier bénéficié d’une pluviométrie plus favorable.
* pour 19 % (soit 2.5 MteqCO2) : de la baisse des émissions liées à la combustion dans l’industrie manufacturière ;
* pour 11,5 % (soit 1.5 MteqCO2) : de la baisse des émissions du secteur agricole.

Les émissions de GES "sont au plus bas niveau historique depuis 1990 et nous sommes en bonne position pour respecter notre engagement au titre du protocole de Kyoto", a déclaré Jean-Louis Borloo.

"Et même si la France est déjà l’une des économies industrialisées les plus sobres en carbone, avec des émissions par habitant inférieures de 25 % à la moyenne européenne et inférieures de 30 à 40 % à celles de nos grands voisins, je veux aller encore plus loin."

"C’est l’objet de toutes les mesures opérationnelles du Grenelle de l’environnement que nous sommes en train de définir dans les domaines des bâtiments, des transports et de la mobilité, de l’urbanisme..." a-t-il conclu.

Src: CP-Medad

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