Sharp, leader mondial dans le domaine du photovoltaïque (PV), a réalisé un rendement de conversion de 3,8% sur une cellule organique de 1 cm2. Cette valeur a été mesurée dans les laboratoires de l'AIST (Institute of Advanced Industrial Science and Technology), seul organisme de validation des cellules PV au Japon. Bien que des valeurs avoisinant les 5% aient déjà été atteintes, ceci était réalisé sur de petites surfaces, généralement inférieures à 0,2 cm2. Les semi-conducteurs utilisés sont le P3HT pour le dopage de type p et le PCBH pour le type n. Le rendement de 3,8% a pu être atteint grâce à une amélioration de la conductivité du semi-conducteur de type p. L'objectif de l'entreprise est d'atteindre une valeur à deux chiffres mais avec les matériaux actuels, la limite est estimée à 5%. Sharp travaille pour cela en collaboration avec le "laboratoire international de recherche sur les matériaux de substrats", une entité créée par un ancien salarié du groupe.
Sharp travaille également sur les cellules multi-jonctions (cellules PV possédant plusieurs jonctions p-n) couplées à un concentrateur. La cellule présentée est un carré de 4,5 mm de côté et elle est constituée de semi-conducteur InGaPAs (Indium Gallium Phosphide Arsenic). Un rendement de conversion de 40% a pu être atteint, soit environ deux fois plus que les cellules PV classiques en silicium.
Un concentrateur est un système utilisant des miroirs et des lentilles permettant de concentrer les rayons du soleil sur une cellule PV. Ils sont actuellement utilisés sur les satellites mais leur utilisation sur terre est très limitée dû au coût des semi-conducteurs utilisés pour les cellules PV associées. Sharp a développé un dispositif pouvant concentrer 1100 fois les rayons solaires. Le record précédent, également détenu par Sharp, était de 700 fois en 2005. L'augmentation de la valeur de concentration permet de diminuer la taille de la cellule PV, donc de réduire la quantité de matériaux nécessaire, permettant ainsi une baisse du coût de production. Contrairement aux cellules en silicium qui perdent en efficacité avec la chaleur, les systèmes PV à concentration supportent très bien les climats arides, très ensoleillés.
Source:http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/52270.htm
Actualités - économie d'énergie, énergie solaire
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L'énergie selon Wikipédia
L'énergie (du grec : ενεργεια, energeia, force en action[1]) est la capacité d'un système à produire un travail entraînant un mouvement, de la lumière ou de la chaleur. C'est une grandeur physique qui caractérise l'état d'un système et qui est d'une manière globale conservée au cours des transformations. Dans le Système international d'unités, l'énergie s'exprime en joul
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Formes d’énergie
L’énergie se manifeste sous diverses formes :
- l’énergie cinétique d’une masse en mouvement ;
- l’énergie potentielle des divers types de forces s’exerçant entre systèmes ;
- l’énergie électromagnétique par exemple la lumière.
On qualifie également l’énergie selon la source d’où elle est extraite ou le moyen par lequel elle est acheminée: l’énergie nucléaire, l’énergie de masse, l’énergie solaire, l’énergie électrique, l’énergie chimique, l’énergie thermique, l’énergie éolienne... L’énergie mécanique désigne la combinaison de l’énergie cinétique et de l’énergie potentielle mécanique.
Principe de conservation de l'énergie [modifier]
L'énergie ne peut ni se créer ni se détruire mais uniquement se transformer d'une forme à une autre (principe de Mayer) ou être échangée d'un système à un autre (principe de Carnot). C'est le principe de conservation de l'énergie.
Ce principe empirique a été validé, bien après son invention, par le théorème de Noether. La loi de la conservation de l'énergie découle de l'homogénéité du temps. Elle énonce que le mouvement ne peut être créé et ne peut être annulé : il peut seulement passer d'une forme à une autre. Afin de donner une caractéristique quantitative des formes de mouvement qualitativement différentes considérées en physique, on introduit les formes d'énergie qui leur correspondent
Historique
Le mot énergie vient du bas-latin energia qui vient lui-même du grec ancien ἐνέργεια (energeia), qui signifie « force en action »[1], par opposition à δύναμις (dynamis) signifiant « force en puissance ».
L’énergie est un concept ancien. Après avoir exploité sa propre force, celle des esclaves, des animaux, l’homme a appris à exploiter les énergies contenues dans la nature (d’abord les vents, énergie éolienne et les chutes d’eau, énergie hydraulique) et capables de lui fournir une quantité croissante de travail mécanique par l’emploi de machines : machines-outils, chaudières et moteurs. L’énergie est alors fournie par un carburant (liquide ou gazeux, énergie fossile ou non).
L’expérience humaine montre que tout travail requiert de la force et produit de la chaleur ; que plus on « dépense » de force par quantité de temps, plus vite on fait un travail, et plus on s’échauffe.
Comme l’énergie est nécessaire à toute entreprise humaine, l’approvisionnement en sources d'énergie est devenu une des préoccupations majeures des sociétés humaines.
Énergétique
Dans les sociétés industrielles, l'activité humaine passe par la fourniture d'énergie électrique produite par des matières premières, principalement charbon, gaz naturel, pétrole et uranium ; on parle alors d'énergie fossile ; ces matières premières sont appelées par extension « énergies ». On parle aussi d'énergies renouvelables lorsque l'on utilise l'énergie solaire, l'énergie éolienne ; l'énergie hydraulique des barrages est la plus importante des énergies renouvelables. (Voir aussi : politique énergétique.) L'énergie est un concept essentiel en physique, qui se précise depuis le XIXe siècle.
On retrouve le concept d'énergie dans toutes les branches de la physique :
- en mécanique ;
- en thermodynamique ;
- en électromagnétisme ;
- en mécanique quantique ;
- mais aussi dans d'autres disciplines, en particulier en chimie.
Avancées technologiques dans le photovoltaïque chez Sharp
Mots-clés : photovoltaique, solaire